Ryads Marrakech : devenir un propriétaire
A la ville de l'indépendance, la seule médina de Marrakech comptait 2800 ryads. Longtemps demeures de la bourgeoise marrakchie, ils furent abandonnés, souvent au profit des néo-urbains.
Ressuscité, le charme envoûtant de ces anciennes bâtisses fait, aujourd’hui, le bonheur de l’élite internationale. Rétrospective d’un destin fabuleux.
Les ryads de Marrakech attisent les convoitises. Demeures somptueuses vautrées au fin fond de la vielle médina, ces constructions d’un autre age font le plus en plus d’adeptes. Ils comptent parmi leur inconditionnels de grands noms de l’art, de la politique et du monde des affaires.
Issus d’horizons divers, ces derniers ont, cependant, un point commun : le culte qu’ils vouent pour ces bâtisses plusieurs fois centenaires.
Le philosophe Bernard Henry Lévy, propriétaire du palais la Zahia ayant appartenu à Alain Delon, le metteur en scène Jacques Dillon ; le parfumeur Serge Lutens, Dominique Strauss Khan, l’ancien ministre Thierry de Beaucé ; le prince Jean Poniatowski… tous ont succombé au charme de ces demeures. Ils fond partie du club, quasi élitiste, des propriétaires de fabuleux ryads. Et pourtant, rien ne laissait entrevoir le destin tumultueux de ces anciennes demeures de la bourgeoisie marrakchie qui étaient presque tombées en désuétude.
Ce percieux patrimoine ne pouvant être longtemps délaissé, a vite suscité passions et convoitises, particulièrement chez certains marchands d’illusions. Toute a commencé par la diffusion d’un reportage de l’émission capital sur M6 sur les ryads de Marrakech et d’Essaouira montrant de somptueuses demeures acquises au prix d’un deux pièce à paris. Dès le lendemain, la chasse au trésor et multiplication des ryads a commencé avec l’implication de petits promoteurs, européens pour la plupart, qui ont acquis ces vieilles maisons à des prix réduits, pour ensuite les restaurer, souvent de façon médiocre, avant de les vendre ou de s’improviser eux-mêmes hôteliers, en proposant des mauvaises prestations à des tarifs excessifs.
L’avènement de l’euro a participé également à la flambée des prix ; les acheteurs étaient mêmes prêts à passer des transactions en liquide pour sortir leur argent des coffres. … une opération de contrôle fut effectuée à Marrakech par les services de la préfecture, qui avaient recensé trois cent vingt deux maisons et ryads, détenus par des propriétaires internationaux plus de 70% de français. Le chiffre a doublé, quelque six cent ryads alors que le nombre officiellement déclaré ne dépasse pas la cinquantaine. L’engouement autour de ces maisons d’hôtes est indéniable : un véritable marché, fort juteux, d’achat, de vente et de rénovation s’est structuré. Ce développement étayé par une réglementation vigoureuse pourrait, cependant, contribuer à la diversité du produit national et constituer une réponse à l’insuffisance des capacités hôtelières en haute saison
Ressuscité, le charme envoûtant de ces anciennes bâtisses fait, aujourd’hui, le bonheur de l’élite internationale. Rétrospective d’un destin fabuleux.
Les ryads de Marrakech attisent les convoitises. Demeures somptueuses vautrées au fin fond de la vielle médina, ces constructions d’un autre age font le plus en plus d’adeptes. Ils comptent parmi leur inconditionnels de grands noms de l’art, de la politique et du monde des affaires.
Issus d’horizons divers, ces derniers ont, cependant, un point commun : le culte qu’ils vouent pour ces bâtisses plusieurs fois centenaires.
Le philosophe Bernard Henry Lévy, propriétaire du palais la Zahia ayant appartenu à Alain Delon, le metteur en scène Jacques Dillon ; le parfumeur Serge Lutens, Dominique Strauss Khan, l’ancien ministre Thierry de Beaucé ; le prince Jean Poniatowski… tous ont succombé au charme de ces demeures. Ils fond partie du club, quasi élitiste, des propriétaires de fabuleux ryads. Et pourtant, rien ne laissait entrevoir le destin tumultueux de ces anciennes demeures de la bourgeoisie marrakchie qui étaient presque tombées en désuétude.
Ce percieux patrimoine ne pouvant être longtemps délaissé, a vite suscité passions et convoitises, particulièrement chez certains marchands d’illusions. Toute a commencé par la diffusion d’un reportage de l’émission capital sur M6 sur les ryads de Marrakech et d’Essaouira montrant de somptueuses demeures acquises au prix d’un deux pièce à paris. Dès le lendemain, la chasse au trésor et multiplication des ryads a commencé avec l’implication de petits promoteurs, européens pour la plupart, qui ont acquis ces vieilles maisons à des prix réduits, pour ensuite les restaurer, souvent de façon médiocre, avant de les vendre ou de s’improviser eux-mêmes hôteliers, en proposant des mauvaises prestations à des tarifs excessifs.
L’avènement de l’euro a participé également à la flambée des prix ; les acheteurs étaient mêmes prêts à passer des transactions en liquide pour sortir leur argent des coffres. … une opération de contrôle fut effectuée à Marrakech par les services de la préfecture, qui avaient recensé trois cent vingt deux maisons et ryads, détenus par des propriétaires internationaux plus de 70% de français. Le chiffre a doublé, quelque six cent ryads alors que le nombre officiellement déclaré ne dépasse pas la cinquantaine. L’engouement autour de ces maisons d’hôtes est indéniable : un véritable marché, fort juteux, d’achat, de vente et de rénovation s’est structuré. Ce développement étayé par une réglementation vigoureuse pourrait, cependant, contribuer à la diversité du produit national et constituer une réponse à l’insuffisance des capacités hôtelières en haute saison
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